carnet de route
Dans ce numéro spécial beauté-cosmétique, Muriel Koch, Directrice Générale du Groupe Nuxe, nous fait l’honneur de ces pages et nous ...
Notre expertise
De nouveaux maux (mots) de société. En 2023, l’éco-anxiété et le green-washing faisaient leur apparition dans le Larousse pour définir des traits de société se généralisant : aujourd’hui, 1 jeune sur 2 se déclare démuni et anxieux face à la crise climatique1.
Feux de forêt, vague de chaleur, réfugiés climatiques, discours anxiogènes, pollution en tout genre, on peut comprendre que le moral ne soit pas au beau fixe. Y a-t-il un pilote dans l’avion ? Que font nos dirigeants face à l’urgence de la situation ?
Le nouveau Graal
Par dirigeant, comprenez politiques et chefs d’entreprise. Eh bien, chez eux aussi, on peut commencer à déceler une certaine anxiété (fébrilité ?) et des réactions plus ou moins opportunistes. Mais une voie commence à faire son chemin dans le monde de l’entreprise : l’entreprise régénérative.
Quèsaco ? Cette entreprise serait le stade ultime de l’évolution des entreprises et se définirait par « une entreprise dont les activités contribuent à la régénération de l’environnement, à l’amélioration de la qualité de vie des citoyens et de la société en général, tout en restant performante sur le plan économique2 ».
Vaste programme ! Par définition, ces entreprises s’opposent aux entreprises « extractivistes » et se distinguent de l’entreprise durable qui a pour « simple » but de réduire son empreinte environnementale. En somme, une entreprise régénérative est une organisation qui prend conscience du contexte dans lequel elle évolue, qu’il soit social, environnemental ou économique, et s’engage dans une action consciente et systématique d’amélioration de cet écosystème.
Au-delà des terminologies, c’est le rôle même des entreprises au sein de la société dont il est question ici. Quel rôle doit jouer une entreprise dans la lutte contre le changement climatique ? Comment une entreprise traditionnelle peut-elle survivre et assurer une vie décente à ses salariés dans un monde aux ressources limitées ? Peut-elle avoir un impact positif sur l’environnement ? L’entreprise régénérative semble le nouveau Graal à atteindre, est-il réaliste ? Et si oui, comment ?
Ces réflexions requièrent convictions, temps et ressources. Sont-elles en haut de l’agenda des COMEX et des CODIR ?
Trouver la voie
Les contraintes liées aux changements sociétaux et climatiques actuels sont croissantes sur les organisations et sur leurs dirigeants (réglementations plus strictes, risques climatiques, perte d’attractivité, engagement des collaborateurs, etc.).
Le management des risques devient prépondérant sur le management des opportunités. Les entreprises d’aujourd’hui doivent opérer un virage et changer leur modèle d’affaires pour espérer pérenniser leurs activités.
Face à l’urgence climatique et dans un monde aux mutations structurelles multiples, toute forme d’action allant dans le sens d’un changement du paradigme économique classique est bonne à prendre. Malheureusement pas de remède miracle, pas de one size fits all, chaque entreprise devra se réinventer et trouver sa voie.
L’important n’est pas la destination, mais le chemin : personne ne connaît les bonnes solutions, s’il en existe.
En revanche, les organisations (états, entreprises) ne peuvent faire l’impasse sur une exploration intensives de toutes les alternatives aux schémas économiques en place à bout de souffle, pour les jeunes générations, et pour les autres.
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Alexandre Facon
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