Architecture Headless, 
une voie vers l’agilité ?

Quelle direction générale, commerciale, supply/log ou RH n’a pas rêvé de pouvoir faire développer des outils « métier » conformes aux besoins véritables des équipes opérationnelles dans des délais conformes aux attentes de leurs équipes terrain et clients ?

Le « headless », autrement dit le fait de pouvoir faire directement communiquer le back-end d’une solution avec un frond-end spécifique par l’intermédiaire d’APIs (Application Programming Interfaces) dédiées, peut permettre de s’affranchir d’une partie des contraintes d’architectures outils :

Les API permettent au front-end d’obtenir directement les données nécessaires depuis le back-end et de les afficher de manière dynamique, en s’affranchissant d’une architecture outil plus lourde.

Le back-end peut alimenter par l’intermédiaire de requêtes, plusieurs front-ends en totale autonomie et en « full-omnicanal » : par exemple : site web, ERP/CRM, applications mobiles, panneaux d’information connectés, montres connectées, etc).

Il n’y a plus de contraintes de programmation : les langages de programmation n’impactent plus le fonctionnement de l’outil : l’architecture headless permet de faire évoluer plus facilement chaque composant de manière indépendante, et ainsi par exemple mettre à jour le front-end sans devoir toucher au back-end, ce qui en facilite la gestion des mises à jour et des évolutions.

Proposer une expérience utilisateur cohérente et personnalisée sur différentes plateformes, car le contenu dématérialisé est centralisé et peut être adapté pour chaque canal de diffusion.

Important de noter toutefois que la mise en place d’une architecture headless peut être plus complexe que les approches traditionnelles, et nécessiter une planification soignée pour garantir une intégration fluide entre le front et le back-end.

Dès lors, le champs des possibles s’ouvre par l’intermédiaire des API : plus de limites en terme d’architecture ou de configuration outils, disponibilité « sur étagères » d’API pré-configurées pour bâtir une solution headless en s’affranchissant d’une partie des lourds développements : sites web, applications mobiles, ERP/CRM pour donner aux organisations plus de flexibilité, de réactivité et de modularité pour répondre efficacement à leurs enjeux métier.

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François Mennetrier