IA : atout pour booster l’expérience beauté
Comment l’IA et l’IA générative révolutionnent les produits et services de l’industrie cosmétique ? L‘int...
Notre expertise
Les industries des biens de consommations courantes comme la cosmétique ou encore les FMCG sont confrontées à un double enjeu sur les dépenses associées aux emballages :
1. Investir pour accélérer et anticiper les nouvelles réglementations RSE afin de ne plus être en réaction mais dans la proposition d’alternatives attendues par le consommateur.
2. Rationnaliser la dépense liée à l’emballage afin d’améliorer le PRI du produit et sa marge ; en particulier lorsque celle-ci est challengée par son réseau de distribution.
Deux enjeux qui peuvent sembler antagonistes : comment réduire ses coûts tout en investissant dans des emballages plus « propres » ? Notre approche consiste à mettre en place une stratégie 360° de rationalisation, impliquant de nombreuses directions de l’entreprise (RSE, marketing, pack & qualité, achat, supply/log, conditionneur, R&D, contrôle de gestion notamment) et permettant de dégager des gains financiers bien supérieurs au réinvestissement RSE envisagé.
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un peu de simplicité au marketing
Premier élément à passer au crible de la rationalisation : le catalogue produits. Le secteur des biens de consommation évoluant très rapidement au rythme des perf commerciales, lancements et innovations, il n’est pas rare de voir la logique « un lancement, un développement, un emballage, un fournisseur » s’installer, aboutissant à une multiplicité de formats et de contenances qui engendrent de petites commandes. Dans ce contexte, le marketing doit se challenger sur le choix de formats clés permettant de retrouver une cohérence de gamme tout en renforçant sa signature de marque. Des exemples souvent rencontrés sur la catégorie des tubes où l’enjeu RSE peut passer par le visuel (jupe allégée, capsule plate, matériaux bruts…). La simplification du catalogue autour de « tubes uniques » en termes de diamètre, de bouchage et de matière permet de renforcer la cohérence de gamme et les volumes commandés.
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la chasse aux sur-spécifications au packaging et à la qualité
Les services pack et qualité doivent continuellement se challenger afin de trouver et proposer des alternatives pour limiter les sur-spécifications produits, tout en proposant des alternatives RSE.
Illustration : l’uniformisation des tailles d’ouverture (cols) d’une catégorie de produits, peut sembler anecdotique mais elle devient indispensable pour unifier et rationnaliser le système de bouchage tout en permettant d’explorer de nouvelles opportunités comme les recharges. Identifier ces spécifications coûteuses sur des emballages de qualité moindre comme les produits promotionnels, les mini produits ou les échantillons peut s’avérer rémunérateur et limite le risque d’une perception dégradée. Des échantillons de tubes supporteront très bien une impression offset par rapport à de la sérigraphie beaucoup plus onéreuse.
Les processus de production ne doivent pas être oubliés également : un flacon plastique nu pourra se ranger debout en barquette (pouvant réduire les coûts d’environ 10 %) par rapport à un rangement couché traditionnel. Un bon moyen pour financer l’intégration d’une part de PCR plus importante dans le produit.
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de « prestataires » à « partenaires » aux achats
Une fois le catalogue unifié et les spécifications simplifiées, l’heure est à l’identification et la mise en place des meilleurs fournisseurs pour les marques afin de nouer des partenariats sur le long terme. Un RFI adapté suivi d’un RFP permettront de se benchmarker, de construire un sourcing pertinent et d’améliorer la sécurité des approvisionnements et les conditions d’achat.
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l’agilité, le maître mot à la supply
Chaque catégorie d’emballage répond à des spécificités de production et de stockage qui lui sont propres. Difficile d’uniformiser un process de commande sur des pots en verre, des flacons en plastiques, ou des étuis.
Pour cela il faut anticiper les besoins pour trouver le bon équilibre entre la fréquence de commandes et la durée de stockage. Sur des emballages secondaires comme les étuis ou les étiquettes, les coûts de stockage seront probablement inférieurs aux économies générées par l’élasticité prix offertes sur les gros MOQ dans le cadre d’une massification des commandes. À l’inverse cette massification des commandes serait impossible sur des contenants en verre contraints d’être produits en quantité importante et beaucoup plus volumineux. Il est alors beaucoup plus efficace d’anticiper un calendrier de commandes d’appels après un engagement production, offrant une grande flexibilité dans l’augmentation de la fréquence de livraison et le pilotage du stock.
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du rangement chez le sous-traitant
Enfin, lorsque le conditionnement des produits est intégré à l’entreprise, l’alignement de celui-ci dans le projet sur les emballages tertiaire est aussi un enjeu majeur. Il n’est pas rare de voir des regroupements de Sous Par Combien (SPC) non adaptés aux unités de commandes, des cartons trop peu ou mal remplis, et des plans de palettisations non optimisés. Un travail de « rangement » facile et rapide à mettre en place permettra de diminuer le coût matière tertiaire, le coût de traction (tout en étant plus RSE) et le coût de fourche et de stockage en plateforme logistique.
Nos logiciels de simulation accompagnent l’élaboration et le chiffrage de tels leviers.
Nos interventions génèrent 4 bénéfices principaux sur de telles missions :
1. Des résultats significatifs et quantifiables : la combinaison de ces leviers de rationalisation permet de dégager des savings de 15 à 25 % en moyenne selon les catégories, alors que l’investissement moyen RSE se situe plutôt de l’ordre de 3 à 8 %,
2. une expertise 360° pour favoriser l’alignement de tous les services, aussi facilitée par une intervention externe sans altérer la charge de travail des équipes en place,
3. des solutions de pilotage moyen terme : le dévisage automatique de tous les lancements, des revues juridiques, des modalités de coopération fournisseurs, la tarification, les spécifications et contractualisations des partenariats clés pour les années à venir,
4. une constante prise en compte de la valeur de la marque et du TCO des initiatives dans le cadre des arbitrages à prendre tout au long du projet.
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